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Nomad (Patrick Tam)

Mélange de sirop et de violence, cinéma d’à coups et de couples formé sur l’énergie des corps beaux, aimantés, insouciants, jeunes, transclasses. Mise en scène à l’épate, par poussées brusques, assez impressionnantes. La fin (rajoutée par la prod dit Vincent) est un forçage visible. Toujours les langues (japonais/hongkongais). Séquence du bus qui se prolonge. Le charnel comme le carné (le gros poisson apporté à bout de bras). Toujours un témoin extérieur dans les plans, un dérangement – entrée dans l’univers aveugle des jeunes d’une part refoulée de la société. La mode (ici japonaise, un paquet Issey Miyake, un défilé, la Jpop…) renvoie à l’histoire de la Chine et les agents de l’étranger. Jeunes démissionnaires, mélancoliques, vivants néanmoins, pris dans des intrigues qui ne leur ressemblent pas. L’ailleurs – partir en « Arabie » ou en Islande, quitte l’île. On est plongé dans le début dans un imbroglio multi familial, le petit frère de 12 ans a engrossé une fille. Vieilles femmes autoritaires, violentes. 

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