Film phrases

Aggression (1968)

de Werner Schroeder

Comme dit précédement à propos du Bomberpilot : Rengaine, vieilles rengaines.

c’est ça: une litanie de bout de textes à la TELEX, répétés plusieurs fois; un propos vaguement politique. Et puis une fille avec des yeux pas possibles, un petit sac, des seins et une moue qui se fait brutaliser, et elle baise, elle repousse, elle est forcée, mais elle s’abandonne aussi. Elle ouvre des portes et les refermes, on voit sa tête dans un lit, on voit son joli gilet dans un parc, on la voit coincée dans un coin d’escalier à la sortie des toilettes, à la porte d’un bar, près d’une fontaine, et c’est elle. il y a son visage qu’elle balaie d’une rose, en gros plan. L’image est à la fois romantique et plus matérielle que ça. C’est l’obsession, celle de capturer l’âme de cette fille, une de ses âmes plutôt, dans certain plis, certains mouvement faits de la tête. Mais impossible d’animer de l’extérieur, il faut que le mouvement vienne du modèle (on est pas chez Martin Arnold et son obscène à lui)., il faut l’amour pour tourner mille fois la tête et la bouger un peu tout en retombant au même endroit. Il faut du hors champ pour que le corps soit électrisé du dehors et réponde du dedans, avec une main qui entre dans le cadre à la rencontre de ce corps de poupée qui dit non. Il faut la voix détachée de tout et qui parle du catholicisme, ces petites bribes de disques qui parfois ne sont que trois notes de guitare prises n’importe comment, cette activité de collage mais continue des plans, avec un rythme qui exclue l’improvisation, le Cut-up visuel.

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