de Abel Gance
Le texte d’Élodie Tamayo est juste et bien écrit.
Pochade quasi expérimentale, lourde dans l’interprétation, étonnante dans la durée des plans déformés de fête foraine. Le petit garçon noir qui picole. Le petit monticule du front haut du savant, qui offre deux type de grimace, binaires. Les nièces de celui-ci, griffithiennes. Le chien et le chat, comme de juste.
Le film pêche un peu par l’immobilisme de ses plans : comment signifier la vision subjective quand on prend les personnages « de l’extérieur »? La notion de plan elle-même se révèle étrange car les changements d’axe et de vues brisent la continuité de l’expérience collective de la drogue.