
La coule
lait douce
paysage de peau
blanchâtre et ferme
— tâter le mou pour faire sortir l’épaisseur
du contenu crème
ça monte ; s’élève du bas
l’effet d’un long repos
: dégage et nappe
ce carré de chambre
que je sente l’air
— posé juste à côté
à la coule parallèle
de ma propre enveloppe
(je ne pense pas à la momie dans son suc ; même, mais)
je sens
le vivant & le mort, peut-être
l’inanimé avancé, dans sa
lourde viscose jaune
rebique
: dis-moi que tu es là.
D’abord acide, frais, fermé ms bien présent
Vite fort et fait,
tu t’ouvres
tes jours de pâte à l’accueil
des doigts &
la langue colle, amer caramel de glotte
entre l’avale et le retient
stay in
avant que je respire
(ou réveillé recrache).
Que d’instruments :
vraie chambre de combines
disposées précises sur l’h de Vitruve
aux presses et pinces et bordes
Points durs & temps coulis
posay trankil projeté dans ce ‘vide de bonne qualité’
j’atteste que voici l’h, et que c’est moi
qui m’en charge – bien qu’accompagné.





Patmol
Je me gratte
le téton droit
de la même main
qui avant pinçait
pour que dodeline
tout droit le lombric
vers la jute ; après,
repos allergique
des serres chaudes
l’oreiller d’odeur
carré légèrement bombé
strié et plus ferme de
cave douçâtre volatile
le roucoux blanc amer
coupé en tranche à la
pâte de bouche laisse
aux mains ce léger
invisible dépôt filé
sur manips du double
volcan en pointes ;
vois ces crevasses
de glaise roses
sur le bouton dressé,
tendre bouton,
dont la surface
craquèlera ses petites
pellicules mortes
calques du moment
perdu passé sans tête.