de Max Ophüls
Le récit d’un amour luttant contre la raison d’état, la vision d’une histoire prise dans les filets du protocole tout puissant, responsable en partie de la mort de l’archiduc (l’armée étant interdite à cause de la mésalliance, seule la police est là).
La richesse des cadres, des changements de points de vue, le soin supérieur apporté à chacun des éléments du plan non seulement n’est pas lourd ou indigeste, mais soutien le récit et sa vérité. En écoutant Edwige Feuillère et Gabrielle Dorziat, leur parler « peuple » et leur manières sans manière, on se dit qu’Ophüls a fait des « bijoux pour les pauvres » avec de vrais gens populaire, qu’il a tenté de faire assimiler une des choses les plus difficiles à comprendre, les plus aristocratiques, les plus ineffable et conventionnelle de classe, les plus petit aussi, don il a réussi à faire le sujet d’un grand film historique, en période de guerre, juste avant la débacle.